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Le Projet d’Autonomisation des Femmes et du Dividende Démographique en Afrique subsaharienne Plus (SWEDD+) SENEGAL
Le premier projet Autonomisation des Femmes et Dividende Démographique au Sahel « SWEDD» est une initiative régionale phare qui contribue à renforcer les compétences pour la vie courante des adolescentes et des jeunes femmes et leurs connaissances en matière de santé sexuelle et reproductive. Le projet contribue également à favoriser le maintien des filles à l’école, développer des débouchés économiques pour les adolescentes et les jeunes femmes et prévenir les violences sexistes en s’attaquant à leurs racines profondes.
Le SWEDD vise globalement à accélérer la transition démographique, à déclencher le dividende démographique et de réduire les inégalités de genre dans la région de l’Ouest et du Centre. Il s’agit de (i) créer une demande pour les services de santé reproductive, maternelle, néonatale, infantile et nutritionnelle (SRMNIN) en favorisant le changement social et de comportement y compris pour l’abandon des pratiques socioculturelles nocives à l’expression du potentiel des adolescentes, et l’autonomisation des femmes et des filles ; (ii) améliorer l’offre en produits de santé reproductive, maternelle, néonatale, infantile et nutritionnelle et en personnel qualifié et (iii) renforcer le plaidoyer, la concertation de haut niveau et les capacités pour l’élaboration des politiques et leur mise en oeuvre.
L’ambition du Gouvernement du Sénégal, à travers le Projet d’Autonomisation des Femmes et de Dividende Démographique en Afrique Subsaharienne Plus (SWEDD+), est de renforcer le capital humain (ce qui consiste à améliorer les apprentissages et la productivité) et d’accélérer la transition démographique en s’appuyant sur le développement de la jeunesse, y compris parmi les segments les plus vulnérables de la population. Une analyse récente réalisée dans dix pays du Sahel montre que plus de 14 millions d’adolescentes sont exposées à un mariage précoce, une grossesse adolescente et un abandon prématuré de leurs études — soit 80 % des filles âgées de 10 à 19 ans dans ces pays. Ce projet s’est étendu à l’Afrique subsaharienne et comprend les pays et institutions régionales suivants: Tchad, le Togo, la Gambie, la République du Congo, le Sénégal, le Burkina Faso, la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) et la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).