Cette rencontre a rassemblé plusieurs organisations faîtières de
la société civile, telles que l’AJS, le ROAJELF, l’AMLD et le REPSFECO, ainsi que la représentante de la CEDEAO, des honorables parlementaires, des représentantes des réseaux de jeunes filles et d’autres associations de femmes migrantes basées en France, notamment FECODEV.
Ce side event a été l’occasion d’examiner les avancées et les défis liés à l’égalité des sexes et à l’autonomisation des femmes et des filles, à la lumière des engagements de la Déclaration de Beijing de 1995. Il a permis à Madame le Ministre et aux éminentes personnalités, à travers un format hybride, d’analyser la thématique sous l’angle de la vision Sénégal 2050, dont les quatre axes intègrent la transversalité de la condition féminine.
À cette occasion, Madame Maïmouna Dièye a salué cette importante initiative du réseau Siggil Jiguen, qui témoigne de l’engagement de la société civile à renforcer sa collaboration avec le ministère de la Famille et des Solidarités. Elle a affirmé que toutes les recommandations issues de ce panel de haut niveau seront considérées comme des axes prioritaires dans la nouvelle feuille de route à co-construire ensemble. Dans cette perspective, elle a annoncé la mise en place d’un cadre de concertation impliquant les femmes de la société civile, les femmes parlementaires, les femmes des collectivités territoriales, les syndicalistes et les jeunes.
Par ailleurs, Madame Maïmouna Dièye a annoncé le lancement de deux projets structurants pour les cinq prochaines années :
Le Projet d’Autonomisation des Femmes et Dividende Démographique (SWEED+)
Le Projet d’Appui à l’Élimination des Violences faites aux Femmes (EVAW). Ces initiatives majeures visent à renforcer l’autonomisation des femmes sénégalaises.
La rencontre a également vu la participation de Madame Aminata Touré, Haute Représentante du Président, ainsi que de Madame Ndioro Ndiaye, ancienne ministre de la Femme. Toutes deux ont salué le caractère innovant de cette rencontre, qui a permis de réunir la société civile, dans son rôle de veille et d’alerte, et l’État, qui intervient au niveau institutionnel.